Quand les robots créés pour le seuls plaisirs et besoins des humains ne l'entendent pas de cette oreille. Un plan machiavélique permettra à Iris, Sophie Thatcher, en ingénue perverse, nous gratifie d'une prestation honorable. de se réaliser, de devenir autre chose qu'un simple robot aussi perfectionné soit il. Ça ne se fera pas sans casse ni hémoglobine.
Dans la lignée de M3gan sorti en 2022, la fille baby Sitter, le robot psychotique, Companion explore un futur qui pourrait nous surprendre, pour le meilleur comme pour le pire. Surtout le pire je pense.
Il y a toujours cette angoisse humaine que les androïdes créés par notre espèce nous débordent, nous fassent la guerre, nous asservissent. Il y aussi, pour contrebalancer, l'espoir, chez d'autres, qu'ils nous rendent la vie meilleure, sinon à quoi bon les fabriquer ?
Companion se détache de cette pièce aux deux faces contraires. C'est surtout un thriller psychologique d'anticipation, un divertissement captivant avec sa tonalité légère et facétieuse, et sa photo soignée.
Je ne le classe pas dans la catégorie terreur/horreur c'est trop réducteur.
Le seul reproche que je puisse lui faire c'est de ne pas explorer toutes les pistes du thème. Le scénario tourne parfois au banal, sans grandes envolées.
Et pour une fois c'est la machine qui gagne, voilà Iris libérée et joyeuse. Ce n'est pas forcément rassurant.