Conclave, n’est rien de moins qu’un pamphlet déguisé en œuvre artistique, visant à ridiculiser, diffamer et attaquer une fois de plus l’Église catholique sous couvert de modernité "woke". Je n’ai aucune hésitation à dire que ce film incarne un mépris calculé et un cynisme glaçant à l’égard de la foi chrétienne. Un hui-clos woke au scénario aussi inutile qu'insignifiant dont le principal préoccupation est de ridiculiser le catholicisme. Pourquoi, n'y a-t-il pas d'équivalent pour le judaïsme ou l'islamisme ?
Le rebondissement principal – un pape intersexe – est une insulte flagrante, une provocation gratuite qui ne cherche pas à poser un véritable débat spirituel ou théologique, mais bien à choquer, diviser et alimenter une idéologie progressiste qui se complaît dans la destruction des symboles et des traditions religieuses. La mise en scène de cette intrigue absurde n’est pas seulement malhonnête, elle est profondément malveillante. Conclave s’inscrit dans une longue lignée de films comme La Dernière Tentation du Christ de Scorsese, réalisateur pourtant de génie et que j'adore où les croyances chrétiennes sont systématiquement tournées en dérision, car, apparemment, les chrétiens/catholiques sont toujours une cible légitime pour Hollywood.
Mais ne nous y trompons pas : Conclave n’est pas une œuvre isolée. C’est un symptôme de quelque chose de plus large, de plus insidieux, et qui mérite notre attention. Cette tentative "artistique" de subvertir le Vatican II qui en lui-même est une hérésie. Cela reflète une stratégie plus vaste des élites progressistes, une industrie désormais dominée par une idéologie mondialiste qui cherche à remplacer les fondements spirituels de notre civilisation par des récits de confusion et de chaos moral.
Ce qui me révolte le plus, c’est de voir des acteurs anglo-saxons comme Ralph Fiennes, Stanley Tucci et John Lithgow participer à une telle entreprise. J’avais du respect pour eux en tant qu’artistes, mais leur implication dans Conclave me pousse à reconsidérer leur intégrité morale. Quant à Edward Berger, le réalisateur, il ne mérite pas les louanges qui lui ont été attribuées, mais bien une condamnation ferme pour avoir dirigé une œuvre aussi tendancieuse, cynique et irrespectueuse à la sauce protestante. Ces artistes seraient incapables de réaliser les films de Mel Gibson sur le même sujet, Gibson qui est épris profondément de sa foi chrétienne.
Conclave n’est pas seulement un mauvais film, c'est un très mauvais film du point vue scénaristique, c’est une attaque culturelle, un marteau idéologique et promotionnelle du wokisme utilisé pour enfoncer dans l’esprit des spectateurs l’idée que la foi chrétienne, et particulièrement l’Église catholique, est dépassée, ridicule et même nuisible. Je ne tomberai pas dans ce piège. Ce film, malgré sa gloire éphémère dans les cercles élitistes, ne reflète rien d’autre que le mépris d’un système qui cherche à effacer nos racines et nos valeurs. Et si cette œuvre trouve écho auprès de certains, c’est moins en raison de sa qualité qu’en raison de l’air du temps, un climat de soumission à une idéologie qui confond destruction et progrès.