Comme beaucoup de classiques renommés du cinéma, j'ai pris des années à enfin voir ce film.
Je n'ai pas vraiment été déçu.
Tout d'abord, le film est très ancré dans son époque - les outils dont Caul se sert pour enregistrer.
Mais – excepté la séquence de la petite fête qui dure trop longtemps – le film se tient bien et on se mets à être dans la tête du personnage, à l’intérieur de lui, on ne le quitte pratiquement jamais, il a un comportement très mystérieux, détaché, indifférent à peu près tout sauf à cette conversation qu’il a enregistré : il la réécoute en boucle. Il sait ce qu’il doit faire et ne pas faire.
Ce qui fait que personnellement, j’ai arrivé à ressentir son obsession jusqu’au final vraiment bluffant, ahurissant, le genre qui te fout sur le cul, avec quelques jump-scares au programme.
Le casting est excellent, Hackman parle très peu, mais exprime beaucoup avec son visage, il est secondé notamment par un John Cazalé dynamique.
Et puis l'air très insistant, entêtant et aigu au piano composé par David Shire : Thème de David Shire
J’ai failli mettre la note maximum, mais ça aurait été surtout pour le final bluffant.