A la manière de « Piranha 3D », « Crawl » part d’une idée extravagante – à savoir l’invasion d’une ville en Floride par des alligators en plein ouragan – mais reste ici au premier degré et ne dérive pas (ou presque) vers la comédie.
« Crawl » est un film de survie, et qui respecte donc l’unité de temps et de lieu propre au genre, en l’occurrence une nuit dans une maison inondée. La prise au sérieux de cette histoire par le réalisateur surprend agréablement et s’avère payante car elle procure de bons moments de tension. Au-delà de la pure mécanique horrifique, le film esquisse aussi un portrait psychologique de son personnage principal, mais cet aspect de l’œuvre n’est pas très intéressant, ni le plus crédible.
Comme toutes les réussites de son auteur (excepté « Oxygène »), « Crawl » se révèle être un très bon film d’horreur mais ne dépasse pas son statut de film de genre, perdant de son intérêt s’il est considéré en-dehors de ce statut. Au contraire par exemple d’« Arctic » de Joe Penna, autre film de survie – encore plus radical – sorti quelques mois plus tôt que « Crawl », et qui partage avec ce dernier la même fin abrupte.
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