« Rocky », huitième et probablement dernière, du moins en ce qui concerne ce bon vieux Sly... Sincèrement, au vu du pitch hautement nanarisant, ce n'était pas si mal, nettement mieux que je ne pouvais le craindre, en tout cas. Si Sylvester Stallone ne se refait pas niveau grosses ficelles et sous-intrigues sans grand intérêt
(la grossesse de Bianca, la brouille avec son fils),
il parvient à rendre presque crédible cette « vengeance » plus de trente ans après, et si certaines scènes et discours prêtent à sourire, la recette « Rocky » reste efficace : entraînement, dépassement de soi et bien sûr affrontement final intense et spectaculaire : si ce dernier connaît un ou deux loupés, il reste dans cette belle tradition cinématographique, voir Stallone et Dolph Lundgren s'affronter à distance faisant également son petit effet.
Dommage que, comme prévu, on doive se taper ce rap souvent infect, que la composition mythique de Bill Conti rachète intégralement alors qu'on ne l'entend (hélas) que quelques secondes. Côté casting, tout le monde fait le boulot, sans éclats, mais correctement. C'est efficace, bien monté, on ne s'ennuie pas, le scénario étant suffisamment malin pour ne pas être totalement prévisible (même si nous n'en sommes pas très loin). Bref, si j'avais préféré « Creed » premier du nom, cette suite, malgré ses faiblesses et fautes de goût, ne démérite pas : un bon moment à passer, c'est là l'essentiel.