Confrontant une journaliste new-yorkaise au bush australien, ‘Crocodile Dundee’ est une de ces comédies peu inspirée basée uniquement sur des stéréotypes culturels, dont fait partie le médiocre ‘Bienvenue chez les Ch’tis’. Heureusement, l’œuvre exagère tellement les clichés qu’elle offre un spectacle décomplexée et sympathique.
En fait, toutes nos craintes disparaissent lorsque Crocodile Dundee annonce l’heure en feignant de se fier à la position du soleil pour jouer de la crédulité de Sue : les clichés sont des instruments comiques et film n’a pas d’autres prétentions que de divertir. D’ailleurs, ‘Crocodile Dundee’ ira même jusqu’à inverser le dépaysement en envoyant Michael à New-York. A partir de là, la comédie prend ses aises et devient franchement amusante. L’accent australien, l’insouciance et le mode vie rustique du personnage éponyme offrent au récit toute une série de gags bon enfant et plutôt plaisants.
Toutefois, le succès du film repose avant tout sur le couple formé par les acteurs Paul Hogan et Linda Kozlowski. Le premier est sympathique et indubitablement charismatique, tandis que l’actrice est vraiment adorable et pétillante. D’ailleurs, leur romance, discrète et adorable, offre un final kitsch à souhait, mais aussi terriblement drôle.
En outre, on appréciera un thème musical de qualité et une mise en scène satisfaisante.
Une comédie inoffensive, mais sympathique.