La Thaïlande est un pays, certes attractif grâce à ses sorcières qui singent une pseudo macarena en psalmodiant des « nanananana » et ses autochtones féminines qui s’offrent en échange d’un collier de perles en plastique, mais aux mœurs étranges. Jugez plutôt :
Lorsqu’un crocodile géant en plastique passe à l’attaque, les gentils habitants de la petite bourgade assaillie n’ont de cesse de se jeter à l’eau en poussant moult cris d’orfraie plutôt que d’aller se réfugier dans leurs habitations. Surement une technique locale de survie face à ces sauriens PVC. A noter que la seule autre technique de défense proposée est le lancer de noix de cocos à dix centimètres des monstrueuses mâchoires du croco… Bon.
On découvre ensuite que ce crocodile n’est autre que la forme monstrueuse de Maria, la fiancée de Jack, Jack qui lorgne désormais du côté d’une des villageoise, Peggy, ce qui déclenche la furie vengeresse de Maria qui la ramène, aidé par un méchant homme-crocodile, Dan, dans le repère de son maître du mal, Cooper, qui non content de lâcher des crocodiles sur le village entreprend via l’intermédiaire de la sorcière macarénienne la création de vampires-zombies dans le but de… Euh… Voilà.
Vous noterez l’originalité des prénoms typiquement thaïlandais.
Ne vous attendez pas, gourmands que vous êtes, à assister à un combat épique Crocoplastoc VS Thaïzombie, oh que non. Dur de réunir les « stars » de … deux films différents. Et oui, Crocodile Fury c’est un assemblage au petit bonheur la malchance de morceaux tournés avec des acteurs occidentaux (la sorcière, le…flic ou je ne sais quoi) insérés dans un film de crocodile déjà existant. C’est beau, la créativité ne connait plus de limites. Le foutoir total et complet, non plus.
Après environ 78 attaques de crocodile, des sorties de zombies au ralenti et environ 12 tentatives de viols, ce qui ressort de ce film c’est…
Attendez…
Bordel... Mais j'ai rien compris à ce truc !