Que l’auteur ne m’en veuille, je recommets céans
Des vers pour le louer, ce monstre de Rostand
Car volant à mon sens la gloire à Depardieu
C’est Daniel Sorano qui franchement fait mieux
En vedette magique, il envole le vers
Qui ne saurait chez lui dévaler à l’envers
La pente noire et blanche si télévisuelle.
Car oui, Claude Barma délivra cette perle
Sur le petit écran, un monde bien modeste
Qui ne fait pas savoir la grandeur de ses gestes.
Aux prémices du texte (ou 80%),
On ajouta le rythme, et un large talent
Pour plus de mouvements, une interprétation
Chargée finalement, en plus de l’émotion,
De force précision, qui même dans la taille
Ne perd pas la moindre once de la peine qu’il vaille.
Vaguement amateur, il amadoue surtout
Parce qu’il fait des rôles de vraies pépites d’or.
Le vers est emporté par ces acteurs, ces fous
Promettant qu’à languir, jamais on ne s’endort.
Quantième Art