Après une séparation, Paul (Romain Duris) retourne chez son père et sombre dans la dépression. Jonathan Son frère cadet (Louis Garrel) et son père (Guy Marchand) essayent de l’en sortir. A la fois littéraire et naturaliste, Dans Paris accumule les paradoxes, comme celui de traiter de sujets lourds (la dépression mais aussi le deuil et de compliqués rapports familiaux) mais faisant souffler en permanence un vent d’insouciance et de liberté. Christophe Honoré semble s’inspirer de la Nouvelle Vague et de Truffaut en particulier, y compris dans une introduction où Jonathan s’adresse, face caméra, au spectateur. Poétique et sentimental, Dans Paris parle aussi du dépit amoureux, autre thème truffaldien s’il en est.