Un fils de bonne famille envahi par la terreur d'être touché est placé en hôpital psychiatrique où il y tombe amoureux d'une jeune schizophrène qui ne s'exprime qu'en rimes...
Le cinéaste Frank Perry, qui réalisera six ans plus tard l'excellent et l'étrange "Le Plongeon", avait choisi pour son premier long-métrage le camp de l'optimisme, sans pour autant être irréaliste, en montrant que l'amour, la compassion et la compréhension peuvent aider à franchir des barrières qui paraissent insurmontables.
En ressort un film simple, sobre et émouvant qui est admirablement servi par son interprétation ; mention spéciale à Howard Da Silva, en psychiatre humain et patient.