L'exemple-type de la comédie policière tenant à 95% sur son duo d'interprètes, fonctionnant heureusement très biens. Car autant être honnête : si Omar Sy et Laurent Lafitte sont donc impeccables, l'intérêt du film n'en est pas moins assez limité. Certes on a droit à quelques bonnes répliques et dire qu'on ne rit pas devant certaines situations serait mentir, mais nous restons quand même régulièrement dans la banalité, se regardant sans déplaisir, mais sans passion non plus. D'ailleurs, s'il n'y avait pas eu un générique de fin assez soigné, je me demande si je ne serais pas sorti de la salle en ayant presque oublié ce que je venais de voir, ce qui n'est évidemment jamais bon signe.
Le pire, c'est que le film n'est donc pas mauvais, s'offrant même une petite dimension sociale bienvenue, mais le résultat n'en reste pas moins maladroit et assez caricatural, bien que David Charhon fasse un petit effort pour inverser un tant soit peu les valeurs à travers de rares moments. Bref, vous l'aurez compris : je n'ai pas grand-chose à écrire sur « De l'autre côté du périph », ni en bien, ni en mal, si ce n'est que sans être antipathique, celui-ci ne me laissera quasiment pas le moindre souvenir : dispensable...