Vous en avez marre des simulations de vie qui permettent de vous en créer une à peine plus palpitante que celle que vous devez endurer tous les jours ? Alors, Demonic Arts vous propose ce nouveau jeu qui exploite pleinement les possibilités du Metaverset.
Au-delà des graphismes approximatifs, préparez-vous à une expérience immersive dans la tête d'un de vos proches, le tout retranscrit en temps réel sur un écran, pour le plus grand plaisir de...
Pas grand monde en fait !
Mais qu'est-il arrivé à Neill Blomkamp ? Pourquoi ?
Il serait je pense très intéressant d'effectuer, à la manière de l'héroïne de cette erreur de parcours qu'est Demonic, une plongée dans le cerveau du réalisateur de District 9 et Chappie pour comprendre ce qu'il s'est passé. Peut-être était-il lui même possédé par l'esprit vengeur d'un piètre réalisateur de film d'horreur de seconde, voir troisième zone ? Ce serait presque à espérer en tout cas. Je n'hésiterais alors pas à prendre part à l'expédition punitive de l'escouade d'exorcistes de combat prêts à venir le sauver pour qu'il puisse reprendre son parcours de réalisateur inspiré.
Car ici, rien ne fonctionne. Les rouages de la peur sont grippés, l'expérience à la The Cell dans le cerveau de la mère n'a pas la majesté visuelle du film de Tarsem Singh. Pourquoi d'ailleurs passer par l'imagerie du jeu-vidéo qui réduit à néant tout sentiment d'anxiété ? L'histoire parait brouillonne et les zones d'ombres autour des véritables intentions de nos scientifiques sont mal exploitées. Les acteurs sont insipides, loin d'être aidé par le scénario et au final, on tombe dans le grand-guignol lorsqu'on découvre le fin mot de cette histoire à dormir debout, assis, couché, peu importe la position choisie.
Demonic rate donc tout ce qu'il entreprend, preuve cinématographique que toute nouvelle idée n'est pas forcément bonne.