J'ai conscience de surnoter quelque peu ce petit mélo familial aux faux-airs de polar, mais il se trouve que "Des vents contraires" correspondait parfaitement à mon humeur du soir (notamment la beauté du cadre de Saint-Malo et la douceur de son climat, en cette période de forte chaleur estivale).
Du coup, il faut être honnête, j'ai passé un bon moment devant ma télévision, tout en remarquant les faiblesses de cette adaptation d'un livre d'Olivier Adam, également à l'origine du très réussi "Je vais bien, ne t'en fais pas" : la mise en scène s'avère plate, le rythme incertain, les malheurs des personnages semblent sans fin, et les bons sentiments exacerbés.
Mais en contrepartie, le réalisateur Jalil Lespert réunit un joli casting autour de Benoît Magimel, et on se laisse prendre à son histoire tragique et mystérieuse (au fait, si quelqu'un a compris qui passe les coups de fil anonymes?).
Dommage que certains personnages secondaires ne soient pas davantage développés, à l'image de la policière campée par Isabelle Carré, ou la jeune femme jouée par Marie-Ange Casta.