Avec trois fois rien, on a là un film puissant, qui dès les premières scènes, nous embarque pour un weekend pathétique et fort en réalisme. Le film nous propose une critique sociale qui tape dans le mille, mais en plus, il sait faire passer l'émotion et la beauté dans des petits riens.
On ne se lasse pas de Marion Cotillard, avec sa démarche voûtée de femme vaincue, qui répète dix fois la même chose, qui pleure, s’effondre, et reste toujours terriblement juste. Malgré un manque de dignité qu'on pourrait parfois déplorer, on peut comprendre, et on compatit.
Un drame social acéré et nécessaire, malgré une thématique de prime abord peu alléchante sur le papier, ce qui le rend finalement encore plus respectable.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs drames sociaux
Créée
le 8 févr. 2016
Critique lue 138 fois
D'autres avis sur Deux jours, une nuit
Deux jours et une nuit, c'est le temps dont dispose Sandra pour persuader seize de ses collègues de travail de renoncer à une prime juteuse afin qu'elle puisse garder son emploi. Première chose à...
Par
le 23 mai 2014
79 j'aime
18
Si on examine les choses avec attention, il n'y a guère que deux façons valables de rendre compte du réel. Le cinéma emprunte principalement deux canaux pour parvenir à ses fins: le réalisme ou...
Par
le 24 oct. 2014
50 j'aime
17
C'est sans doute le week-end le plus redoutable et le plus décisif que va devoir vivre Sandra. A la suite d'une dépression nerveuse qui l'a tenue éloignée de son travail un certain temps, elle est...
le 30 mai 2014
50 j'aime
53
Du même critique
Plaît-il? En vrai je devais voir un truc récompensé toussa toussa, plébiscité par les critiques et les cinéphiles, mais je crois qu'il y a erreur sur le matos car je viens de me taper un truc...
Par
le 10 mai 2020
19 j'aime
4
N'ayons pas peur des mots : je crois bien être la plus grande fan de Charlie Chaplin. C'est un peu comme mon grand-oncle, dont on m'aurait raconté les frasques depuis ma plus tendre enfance, avec...
Par
le 19 mars 2020
11 j'aime
C'est pas parce que c'est réalisé par Jacques Demy, à une époque qui appelle généralement à la bienveillance critique, que la médiocrité est pardonnable. À mon humble avis, je viens de voir une...
Par
le 1 juin 2020
10 j'aime
1
