Une jolie peinture de la société française bien rigide des années 60 pré-mai 68, qui ne manque ni de sincérité, ni de charme, ni d'une certaine mélancolie, à l'image du générique final d'Yves Simon.
"Diabolo menthe" reste néanmoins un film générationnel, qui s'adresse en premier lieu au public féminin. Personnellement, en tant que mec qui n'a pas connu cette période, je suis forcément moins sensibilisé à des problématiques telles que l'émancipation féminine ou les premières règles.
Chronique d'une année scolaire dans un lycée de filles, le premier film de Diane Kurys souffre également d'un certain manque de rythme, avec une narration qui fait la part belle à l'anecdote.
La néo-réalisatrice s'appuie sur un casting en partie non-professionnel, duquel émerge la jeune Eléonore Klarwein, révélation du film, même si sa future carrière restera assez confidentielle.