« Breakfast at Tiffany's », adapté d’un roman de Truman Capote sorti dix ans avant son adaptation cinématographique, suit le parcours atypique de la jeune et jolie Holly, croqueuse de diamants à ses heures perdues. La jeune femme cherche le grand et riche amour. En attendant, elle vit seule dans son petit appartement accompagnée d’un chat sans nom. L’arrivée de son nouveau voisin l’écrivain Paul Varjack va donner naissance à une belle relation.

Posons les bases immédiatement, j’ai adoré « Diamants sur canapé ». Adoré comme j’ai rarement adoré un film datant des années 60.

Le film de Blake Edwards est merveilleux dans le sens où il est incroyablement moderne pour son temps. Son héroïne déjà est une femme exceptionnelle. Avec ses bizarreries, ses caprices et ses pleurs elle pourrait être l’image même de la tête d’affiche horripilante. Et pourtant, je n’ai pu m’empêcher de l’adorer. Elle est drôle, singulière, à des lieues des personnages féminins stéréotypés que l’on nous sert habituellement. La composition d’Audrey Hepburn, tour à tour pétillante, émouvante ou surprenante, joue beaucoup dans l’attachement que provoque son personnage.

Le duo qu’elle forme avec Paul, aussi appelé inlassablement Fred, détonne. Lui est comme son strict opposé. Il est la raison quand elle est la folie, la dose de douceur dont elle a besoin.

Leurs rencontres donnent lieu à des scènes désopilantes -comme le passage du vol dans le magasin- mais aussi à des instants touchants, à l’image de la fameuse scène dans les rues pluvieuses de New-York.

Seul Mickey Ronney et son personnage d’asiatique insupporte. Trop de clichés réunis en un seul protagoniste. Heureusement, celui-ci est discret, l’intrigue se focalise davantage sur le duo vedette.

Hormis cela, « Diamants sur canapé », ce n’est que du bonheur que je recommande fortement !

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le 11 août 2014

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mewnaru

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