Faussement subversif mais réellement ennuyant, Adam Mckay nous gratifie d’un épisode de série télé de 2h18 qui ne laisse aucune place à la subtilité ni à la temporalité.
J’aime aborder mes critiques en me posant ces 2 questions très simples: Quel message le metteur en scène souhaite transmettre? Et par quels moyens y parvient-il?
Il est vrai que l’affichage en immenses lettres du casting grotesque de Don’t Look Up donnait clairement le ton du film: Vous allez voir du people au sens Closer ou VSD du terme.
J’ai aucun souci avec ce procédé, mais qu’en fait-on concrètement?
Di Caprio? On lui fait aboyer de longs monologues sur l’humanité qui s’effondre.
Lawrence? On lui met un costume de fausse stoners anarchique qui ressemble au 3/4 de mes matchs sur Tinder.
Chalamet? Bref…
Ce casting, c’est un peu comme si on mettait l’Abbé Pierre pour jouer Terminator… drôle de musique n’est-ce pas?
McKay ne cesse de dévoiler des banalités sur les médias et la politique américaine sous le trait d’une pseudo satire socio-politique qui ferait bien se poêler n’importe quel épisode de South Park.
Jamais au niveau d’un documentaire sur Arte ni aussi percutant qu’un film d’Oliver Stone, il ne reste qu’un humour potache qui se marie parfaitement à la cible Netflix.