un nouveau film Dracula était il vraiment nécessaire ? Lorsqu’on regarde Dracula untold, on peut se poser la question, et j’aurais du me la poser en voyant que la foule attendant patiemment de rentrer dans la salle était composée majoritairement de pré adolescents…
Le film commence avec un gentil Vlad Tepes (?) dont le royaume est désormais vassal de l’Empire Ottoman tout puissant. Mais lorsque le sultan exige que les enfants du monarque lui soit livrés en otage pour servir dans son armée, Vlad voit rouge et envisage de se rebeller, sachant que sa faible armée n’a aucune chance contre celle de la Sublime Porte.
Cherchant un moyen, le voïvode va se tourner vers une mystérieuse puissance maléfique ancestrale.
Soyons honnête, Dracula Untold n’est pas un mauvais film en tant que tel. L’interpretation est bonne, la photographie et les décors sont plutôt correct, bien que sans réelle saveur. Et là réside le problème du métrage, qui a en effet choisi de lisser au maximum sa figure principale.
Exit la moindre trace de sang (un comble pour un film de vampire !). Le héros, inspiré par un des rois les plus violents et cruel des Balkans, est ici un bon père de famille qui aime passionnément sa femme et ne pense qu’au bonheur de son royaume. C’est simplement par un terrible malheur de circonstance que ce dernier échoue dans son plan initial et devient le monstre que l’on connaît.
Le film s’inspire terriblement du film de Coppola (l’armure rouge, l’amour impossible…) et semble même tenté d’en être une semi préquelle. Mais il est si dénué de la moindre aspérité qu’il fait pâle figure face au chef d’oeuvre de l’auteur du parrain.
Au final, Dracula Untold est si lisse et gentillet qu’il est un film vite vu et vite oublié. Pas une catastrophe, comme la momie de 2017, mais pas un film marquant non plus.