C'est une comédie musicale à sketches, co-écrite par Guy Bedos, traversée par de nombreuses vedettes, émaillée de quelques chansons yéyé ou pas, et dont la nullité comique est plutôt désarmante. Il n'est pas jusqu'au sens du film qui m'a échappé complètement.
Le préambule du film met en scène deux jeunes cinéastes adeptes du cinéma-vérité. Dans quel but? Mystère. On trouve bien quelques micro-trottoir mais on n'en comprend pas l'utilité au coeur du film. Pour le reste, la comédie met en scène des personnages sans talent comique, grossiers, des sketches pas drôles, et il n'y a aucun numéro d'acteur à retenir. Les jeunes femmes sont, ici, des mannequins ou des strip-teaseuses ou des prostituées.
Il y a probablement des intentions satiriques. Ainsi, cet extrait -interminable- d'un film qui moque la Nouvelle vague ou plus précisément, semble-t-il, "L'année dernière à Marienbad" de Resnais, ou bien cette vedette de cinéma décérébrée jouée par Guy Bedos qui prétend devant la presse jouer des rôles intellectuels. Ce n'est pas plus subtil et inspiré que les autres sujets. Le film, par sa nature, est décousu et foutraque. Ce n'était pas fait pour m'aider à sortir du profond ennui et de l'expectative où m'a plongé le réalisateur Jacques Baratier. Ces dragées au poivre sont sans piquant.