Le cinéma a donné et donne encore beaucoup de bonnes expériences dans le genre de la science-fiction, mais rares sont ceux arrivant à faire ressentir un tel plaisir, une telle jouissance, une telle puissance de la spectacularité des images.
Que ce soit par sa fluidité narrative fantastique, son génie plastique et photographique, ses plans magnifiquement composés, ses scènes d'actions magistrales, ses élans épiques magnifiés par la bande originale absolument fabuleuse de Hans Zimmer (offrant avec Dune, certaines de ces plus belles compositions musicales), la justesse sonne à chaque seconde. Après le chef-d'œuvre qu'était Blade Runner 2049, Denis Villeneuve semble avoir trouvé son film parfait.
Dune fait partie de ces expériences à vivre au cinéma, celles qui représentent encore le cinéma de science-fiction avec un grand, très grand S-F, dont le visionnage doit rester unique et où finalement, la seule véritable frustration se trouvera dans le fait de voir arriver le générique final tellement ce voyage était extraordinaire et dont la seule envie est que ce dernier ne s'arrête jamais.