« Les films présentés à Cannes sont tous des drames sociaux chiants et mornes comme la pluie, où on ne sélectionne que les mêmes vieux bougons venus ressasser leurs nombrils poussiéreux. A ces 3 affirmations venues d’une phrase aussi stigmatisante que stéréotypée, le film du jour n’en répond qu’à une seule, parce que oui, Jacques Audiard fait partit de ceux qu’on peut appeler les « habitués » de la croisette, puisque presque chacun de ses films passe par Cannes, devenant même dès lors la clé de voûte du passage de l’œuvre entre la production et la réception du public. Ces habitués offrent tantôt un air de « déjà-vu », comme un point de repère au sein d’un marathon comprenant des dizaines et des dizaines d’œuvres, tels que les frères Dardenne, mais d’autres arrivent au fil des ans à casser leur image et les attentes du public. On a beau souvent entendre les mêmes qualificatifs entres Un Prophète ou Deephan, sur la performance technique, la classe du casting ou même les différentes expérimentations esthétiques du réalisateur, il est dur de dire que dans le fond, un De rouille et d’os serait sensiblement similaire aux récentes Olympiades. Car les idées techniques, comme le passage de la pellicule au numérique, aux points de vue, ceux d’adultes plus ou moins mal rangés à des jeunes en pleins émois sexuels, changent radicalement le propos et les enjeux autant scénaristiques qu’esthétiques de chaque long-métrage de Jacques Audiard. Un metteur en scène d’avantage pluriel qu’on pourrait le croire, mais qui ne fait personnellement pas partit de mes chouchous, tant la plupart de ses réalisations (que j’ai vu) m’intéressent, oui, mais m’émeuvent bien moins, je reste toujours en partit en dehors de ses récits, parfois un peu mis sur le côté par ses personnages ou même les essais plastiques et narratifs d’Audiard. Pourtant, l’annonce de son Emilia Pérez me titillait d’avantage ; parce qu’un film de cartel mexicain en mode « comédie musicale » témoignant à la fois des horreurs commises par ces groupuscules que les (parfois littérales) transitions sociales du peuple Mexicain, bah ça avait l’air risqué… et en même temps le pari est tellement abracadabrantesque que réussit, le risque du ridicule pourrait largement payer. Avec un prix d’interprétation collectif féminin (ô combien politique mais j’y reviendrai plus tard) et un prix du jury, Emilia Pérez semblait être la bombe espérée, et moi qui restait toujours assez froid au cinéma d’Audiard, me voilà à enfin pouvoir encenser un long-métrage riche, puissant, d’une certaine manière, radical, et surtout aussi passionnant que jouissif.

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Qu’on se le dise, niveau « ridicule », Emilia Pérez peut se poser là, car si la base du scénario est assez impromptue en soit, Audiard semble s’échiner à faire dériver son récit dans les terrains les plus improbables qui soient, mais toujours avec un esprit extrêmement festif, embrassant totalement l’extravagance cité plus haut. Un sentiment qui se couple avec un autre, la manière qu’à le réalisateur, dès les premiers plans, de se fondre dans la culture mexicaine, que ce soit à travers l’ambiance des ruelles nocturnes ou tout simplement des nombreuses problématiques sociales traversées par le pays. Immédiatement, Audiard nous fait rentrer dans l’univers pétardant d’Emilia Pérez par une chanson interprétée par Zoe Saldaña, dont le personnage, Rita, est à bout de nerfs, enchaînant les dossiers d’avocat plus véreux les uns que les autres, notamment ici, dans le but de masquer un féminicide en suicide. Ce sentiment de colère intérieure ressort totalement par la démesure de la comédie musicale, en laissant cependant les paroles derrière la performance, en tout cas un genre immédiatement pris à bras le corps par le metteur en scène sans le moindre cynisme toutefois. Plus que de montrer son talent pour mettre en scène des chansons, Audiard montre aussi le potentiel esthétique d’une comédie musicale, dès cette première scène, qui donne le point de départ pour notre personnage, le thème du film, ou plutôt son enjeux principal (l’émancipation féminine) et surtout la manière avec laquelle Audiard va capter ces-dits éléments : à savoir dans un ton combatif et festif, mettant en lumière plus que jamais les problématiques auxquels font face les mexicains et surtout les mexicaines. Et plus que de pointer du doigt des politiques extérieures, il reste encore une fois la pure forme, avec cette mise en scène d’opéra, remplis de figurants, de décors plus ou moins factice de studio (où ont été presque entièrement filmés chaque scènes), captant des costumes made in Saint Laurent totalement photogéniques comme les actrices portant la voix et les émotions des personnages et surtout les enjeux de chaque scène ; leur donnant une puissance incommensurable. Captant et complétant même l’extravagance du scénario qui va s’ensuivre, il est nécessaire de rappeler qu’avant d’être un film, Emilia Pérez était sensé être un opéra, et cet héritage ne se ressent d’après moi pas que dans la pure mise en scène, mais aussi dans tout l’écriture qui s’ensuit ; car au-delà de raconter une histoire imprévisible et inattendue, Emilia Pérez met aussi par ce biais en emphase toute la dimension tragique de son récit. Du simple portrait de femme à la magnificence de chaque péripétie, ces moments de pure comédie musicale muent constamment entre différentes et très vives émotions, et surtout la dimension purement tragique de l’œuvre ; dans la pure tradition d’un opéra, comédie musicale et aux pièces de théâtre. Contant certes une histoire d’émancipation, Emilia Pérez met aussi en lumière un couple dysfonctionnel, des thématiques dures sur les crimes commis par les cartels, la question de la transition de genre, etc. Entre grandes fresques à la limite de l’épique, chants lyriques en toute intimité, karaokés et chorégraphies, pas une scène du genre ne ressemble à une autre, que ce soit dans les décors, les acteurs ou les genres impliqués, mais plus que de simplement vouloir surprendre le spectateur, j’ai personnellement trouvé que ces scènes soulignaient l’enjeu et la juste émotion de chaque séquence et personnage. Il y a une réelle sensibilité derrière la grandeur technique d’Emilia Pérez, et celle-ici dépasse la simple extravagance du long-métrage, ce qui donne beaucoup d’âme aux différentes idées d’écriture et de mise en scène. Ce pour une grâce et une précision émotionnelle selon moi totale qui plus que de montrer qu’Audiard n’a pas peur du ridicule, qu’il peut aller chercher des émotions très fortes là où on pourrait y voir un simple délire.

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En plus de mélanger les différents composants de la comédie musicale, c’est au cinéma dans son ensemble qu’Audiard mixe les genres pour mieux faire ressortir la diversité de tons, d’émotions et d’images que revêt son intrigue comme son contexte social. Car plus que de se fondre la culture mexicaine qu’il met en scène, l’extravagance d’Emilia Pérez est encore une fois embrassée dans sa grande palettes de genres et de situations ; à commencer par l’incursion du cartel comme expression même du côté « thriller ». Plus que de simplement switcher entre différent genres, c’est des poncifs du cinéma qui sont réactualisés, à commencer ici par le film de gangster dont on pourrait avoir l’impression de croiser une énième itération peu inspirée, pourtant dans les plans qui suivent, Audiard détourne ces codes pour les réintégrer à son opéra grandiose, grandiloquent et dément. Le « running gag » (si on peut appeler cela ainsi) des sacs de jute pour cacher les yeux de Rita, sensé amener de la tension et du suspens retombe quand on voit dans la finalité de la scène, un gang certes armé jusqu’aux dents mais dont la source principal est la famille de ce chef, qui désamorce la tension mais surtout recentre les enjeux sur cette cellule plus intime de laquelle Audiard a dès lors donné une grande importance par ce suspens. De même plus tard dans le film avec d’autres scènes comme celle du couteau, qui arrive à la fois à créer des changements de ton frappants mais surtout à marquer le caractère des personnages et leur humanité, avec joliesse et beaucoup d’empathie. C’est d’ailleurs pour ça que je trouve qu’au-delà de la claque technique, Emilia Pérez est pour moi est enfin une claque émotionnelle dans mon exploration de la filmographie de Jacques Audiard. Un vortex dans lequel même le metteur en scène prend à bras le corps chaque séquence et la magnifie parfois par ce versant musical, notamment dans sa dernière scène, un hommage à la fois intime envers un moment tragique et un sentiment de rédemption qui est pleinement mis en valeur par le cinéaste. Des moments forts, épiques même, qui encore une fois ne m’ont jamais sembler se laisser dépasser ; surtout dans la toute dernière partie, où le long-métrage devient plus nerveux et laisse le suspens prendre vie, bien que le réalisateur garde toujours ce point de vue humain, qui dépasse le simple drame, la pure confrontation armée, la simple tristesse, pour au contraire y dénicher des émotions plus contrastées, et dès lors plus puissantes. Surtout, Emilia Pérez est un long-métrage imprévisible, mais qui ne se répète pas, ce que j’ai aimé avec ces scènes de comédie musicale, qui peuvent paraître kitsch, soap, ou même ridicule, notamment dans les visuels convoqués, avec des fondus, des trackings, des gros plans, etc. Sauf qu’au-delà d’être généreux ou inventif, les scènes musicale du film se renouvellent toutes et incarnent d’une manière presque jusqu’au boutiste l’esprit festif que je suggérais plus haut, et qui est entretenu ici dans une folie visuelle de chaque instant, avec une technique, comme d’habitude avec Audiard, hors normes, mais surtout extrêmement ludique, et dans un too much pour ma part jubilatoire. En plus de changer constamment en terme d’impact et de visuel, Audiard arrive à passer sans problème d’un pur ping-pong verbal à des grandes scènes d’opéra, et surtout à chaque fois le fond est différent, mais sans que ces scènes viennent apporter une transition ou amorcer des éléments de réflexion ou scénaristiques, ils sont composant de la grandeur de chaque séquence et de la folie formelle de l’ensemble. Les recherches de Rita quand à l’opération de Manitas sont certes, plus prenantes, mais plutôt que de se contenter d’une explication plate, la comédie musicale vient évoquer la confrontation, la libération et le « concept », en lui donnant une grande importance visuel, mais surtout un poids esthétique ; dépassant alors la simple explication. Et c’est ce que j’aime dans Emilia Pérez, cette démesure presque suicidaire, trouvant selon moi constamment le juste milieu entre une folle liberté et un travail du cadre efficace et bien rodé, ce goût du risque pouvant faire s’effondrer le bousin dans le ridicule trouve une aisance et une puissance tout aussi hors normes par la maîtrise de son cinéaste ne se contentant pas d’être imprévisible mais gardant une cohérence et une humanité ébouriffante. A ce niveau je n’aurai pas grand-chose à rajouter à leur sujet, mais le casting est flamboyant, assumant à la fois l’exercice, tout trouvant là aussi le juste milieu entre précision et extravagance.

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Emilia Pérez est donc un film clinquant, pétardant même, où l’épique de ses scènes de chant donnent une grandeur totale à la forme du film et son récit ; dont le côté intime et extravagant mue petit à petit ce film en une bulle d’émotions. Cependant, Jacques Audiard ne se limite pas qu’à faire de la belle image, et si cette bulle est jolie en apparence, sa fragilité cache des problématiques bien loin de se retrouver uniquement en sous-texte. Ainsi, si le premier tiers semble laisser pointer une œuvre assez sage et utilisant avant tout les quartiers mexicains comme décor grandiose, en dépit de cette scène d’ouverture, la réalité fuit par les personnages les rattrapent. Sauf que plutôt que d’aller chercher le tire-larmes en point du doigt des problèmes concrets et des tragédies réelles, Emilia Pérez, à la fois le personnage comme le film cherchent à mettre en exergue de l’espoir, une lumière qui a pu sauver Rita et Emilia, et que nos protagonistes vont tenter d’étendre au plus grand nombre. Un fantasme de sauveur blanc sur le papier diront certains, mais que j’ai personnellement vécu comme une évolution logique, étant donné qu’en dépit de ses atours de thriller, Jacques Audiard signe avant tout une œuvre vivante, littéralement grâce à ses scènes musicales, fantasmes scénaristiques mais qui exposent le ressenti des personnages et garantit leur évolution. Toutefois, sans pour autant laisser ces dernier échapper longtemps à une réalité plus crue et moins assagie, comme vont l’explorer, parfois à leurs dépends, nos protagonistes. Cependant ici se situe un hic pour ma part, plus gros problème d’Emilia Pérez, qui va de pair avec sa grande extravagance en matière d’histoire : ses personnages. Ils sont nombreux, tous liés et amenés de manière logique, d’accord, mais m’ont pour la plupart semblé évoluer dans un film semi-choral, où leurs actions prennent de l’importance dans leur coin sans réellement se répercuter de manière efficace sur le reste des personnages et de l’intrigue centrale. Cela fait selon moi perdre en intensité à l’intrigue, qui de fait, n’est pas particulièrement confuse mais qui accuse de sévères pertes de rythme, tant la trajectoire de chaque personnage manque d’équité et surtout d’équilibre ; ce qui n’est pas aidé par un scénario très dense, s’éparpillant quoiqu’on en dise beaucoup sur différents sujets, traités chacun avec le même amour, mais pas le même succès. Or, si Emilia Pérez aborde les questions de transition de genre, en découle ceux des changements dans la sphère familial, sur l’identité, les relations amoureuses, le passé, etc. Des thèmes desquels certains personnages prennent plus ou moins d’importance, mais qui sont parfois trop réduits à une fonction narrative. En témoigne Adriana Paz, tout à fait remarquable si ont parle de jeu, mais dont l’arrivé tardive et l’évolution assez peu fournie m’a semblé être à moitié un échec, en dépit de plusieurs scènes réellement prenantes la concernant. Malgré tout, au-delà de nuancer et densifier la caractérisation des scènes et personnages, cette réalité renvoi aussi et surtout au contexte social mexicain, que les personnages incarnent avec une certaine authenticité. Si Audiard peine à amorcer l’arrivé de ses personnages dans leur récit, comme avec ceux d’Adriana Paz ou Selena Gomez, l’évolution de chacun d’entre eux est ce qui passionne le cinéaste ; une évolution auquel il donne toute son importance dans ses différentes scènes de chant. Autant dire qu’ainsi, Emilia Pérez est un film politique, oui comme tous les films du monde, merci, mais politique dans le sens où il aborde des questions comme la transition de genre ou les victimes des cartels, avant d’en exploiter tous les recoins pour en montrer toute l’importance dans nos sociétés contemporaines.

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On pourrait dire d’Emilia Pérez que c’est un film naïf, évidemment sans aborder la question des quelques imbéciles qui ne prendront le film que sous son couvert politique et idéologique (car faut dire, c’est au moins 4e film sortit cette année avec des trans, quel bourrage de crâne !), mais Jacques Audiard assume en quelque sorte la candeur de son intrigue, et la dimension positive qu’il souhaite apporter à cette société et ses personnages. Cependant au-delà d’assumer, de revendiquer et surtout de magnifier ces éléments autant dans le fond que la forme, le metteur en scène embrasse une forme de conte à l’énergie sans failles et aux nombreuses fantaisies. Assumant un certain romantisme, tout d’abord, Emilia Pérez se mue carrément en conte dont les sorties de routes précédemment citées deviennent d’autant plus radicales, impactantes et prenantes. On retrouve par ailleurs cela sur l’une des récentes collaboratrices d’Audiard, la scénariste Léa Mysius, surtout réalisatrice sur Les Cinq Diables et Ava, deux drames tombant dans le conte et le cinéma de genre, un peu à la manière d’Emilia Pérez. Cependant, ici aussi, l’écriture des personnages garde cette tendresse et authenticité qui m’a personnellement fait croire à chaque changement de direction, chaque action, la rendant d’autant plus sincère, et surtout impactante. Enfin, là où Emilia Pérez m’accroche beaucoup, c’est sur ce qu’il dit de la morale, de la rédemption et justement de l’évolution de ses personnages. Je ne spoilerai rien en disant qu’en transitionnant de genre, Emilia souhaite transitionner tout court, passant d’un mode de vie d’hors-la-loi à un autre de femme honnête et vertueuse. Cette porte de sortie n’est cependant pas sans conséquences, et le contexte profondément positif des premières minutes, la candeur du début, est nuancée par toutes ces conséquences justement. La solitude de sa femme, son amour dès lors impossible pour ses enfants, le secret de sa transition, etc. En changeant, ou plutôt en renonçant à être Manitas, Emilia laisse aussi derrière elle tout ce qu’elle a construit, et ce, Audiard l’exploite pour montrer toutes les subtilités d’une transition de genre, à fortiori, sociale, mais garde cette lumière en dépit du tragique en s’efforçant, face à des personnages vertueux, d’offrir une réelle rédemption ; malgré que certaines couches auraient méritées d’être plus creusées. Au final, dès lors, Emilia Pérez devient assez complexe, et gagne encore en densité, bien qu’il délaisse selon moi un peu trop ses personnages secondaires, il ne reste jamais dans un statut quo confortable ou paresseux, et à la manière de la carrière de son cinéaste, se renouvelle constamment dans ses enjeux et sa mise en scène pour offrir un spectacle extrêmement complet, qui magnifie dès lors chaque photogramme jusqu’au générique.

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Moi qui peinait à réellement être convaincu par le cinéma d’Audiard, Emilia Pérez m’emporte totalement dans toutes ses folies, ses prises de risque, et surtout son amour infini pour ses personnages, en dépit d’une exploitation parfois brouillonne. L’authenticité des situations et l’épique insufflé dans chaque scène m’emporte, sans oublier que le cinéaste oublie de garder son point de vue sur l’humain, à savoir ses personnages, complexes et bouleversants, mais surtout ses actrices, édifiantes, libres complètement investies dans leurs personnages, donnant corps et âme à l’énergie et l’imagination débordante de Jacques Audiard.

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le 21 août 2024

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