Une fanfare qui cherche son rythme

Quatrième long-métrage du réalisateur Emmanuel Courcol, cette comédie dramatique met en exergue des thématiques engagées: égalité des chances, désindustrialisation de la France, pression de son milieu social...

Thibault ( interprété par Benjamin Lavernhe) est un chef d'orchestre de renommée mondiale.

Obnubilé par son travail et sa passion pour la musique, son quotidien bascule quand un médecin lui découvre une leucémie.

Un choc pour le compositeur, qui découvre par la même occasion que sa soeur ne peut pas lui faire don de sa moelle osseuse, étant donné qu'il n'a aucun lien de parenté avec elle ou ses parents...

S'ensuit alors une rencontre atypique avec un frère que Thibault n'a jamais connu, Jimmy ( interprété par Pierre Lottin), ouvrier dans le Nord, à qui le musicien demande de l'aide pour survivre à la maladie qui le ronge.

On attendait pas le comédien Pierre Lottin, éternel "Wilfried Tuche", dans un rôle d'homme brisé par une passion qui le dévore sans réussir à la faire vivre, comme le fait son frère. Le duo Lavernhe/Lottin offre un bon dynamisme au récit, sans pour autant réussir à tenir un rythme régulier durant le film.

On sent tout de même l'émotion prodiguée par l'amour de la musique et celui de la famille, qui résonne comme l'orchestre après une représentation.