Du sang, des larmes et de la lumière
Un journaliste interroge Louis De Pointe Du Lac, un vampire de plus de 200 ans, qui lui raconte son histoire. Tout a commencé par la mort de sa famille et sa rencontre avec le vampire Lestat De Lioncourt en 1791 en Louisiane.
Celui-là j'avais juré de le revoir, je n'en avais que des souvenirs très diffus remontant à très loin... C'est maintenant chose faite. Ce film est sans doute ce qu'Hollywood a pu produire de mieux ces vingt dernières années sur l'éternel mythe des vampires, en y apportant les règles d'Anne Rice : adieu l'ail, les bondieuseries et les pieux, bonjour la cruauté, l'abolition bien étrange des frontières entre amitié et amour, l'abandon ou non de la compassion humaine pour étancher la soif de sang, la mélancolie (ou la rancoeur) conséquente à la vie éternelle, et aussi la vengeance sanglante.
Beau casting, beaux décors (qui ont souvent tendance à finir en brasiers), beaux costumes, effets spéciaux bien foutus (merci Stan Winston). Dommage que ce soit resté sans vraie bonne suite.