Ozon se perd dans une histoire mal ficelée. On n'y croit pas. Les genres se télescopent et on perd toutes directions.. Il veut installer une forme de suspense qui tombe rapidement à plat.
C'est d'un larmoyant désolant. La voix off d'un des deux protagonistes n'amène rien et plombe tout, on dirait qu'on l'a imposé au dernier moment.
J'ai pas vraiment apprécié la reconstitution d'époque qui est soit très tape à l'œil soit complètement à côté de la plaque. Voir plus de DS et de voitures 70s' dans les trois quart des plans que de voitures 80s' montre que les productions françaises sont encore loin d'être parfaites à ce niveau là .
Il aurait été préférable d’étoffer les dialogues en général qui sonnent parfois creux et d’enrichir les relations avec les personnages secondaires comme la maman d'Alexis magnifiquement campé par Isabelle Nanty. Une bien plus grande actrice que le laisse présager une partie de sa filmographie.
Reste un casting agréable, la Bo 80s' sympathique et un Benjamin Voisin qui ira loin. D'ailleurs, et c'était le meilleur moment, il est venu à la rencontre des spectateurs avant la séance et le mec est très cool..
Dommage, pour une fois Valéria Bruni Tedeschi me faisait bien rire mais si le film s'etait contenté de nous raconter une simple histoire d'amour, comme il le fait par moment, j'aurai passé un meilleur moment.
La fin a fini de m'achever avec une phrase/morale qui est peut-être dans le livre dont le film s'inspire mais que je trouve ridicule.
En gros la vraie amitié n'existe pas, il faut l'inventer et il faut fuir son histoire. Whoo super fun !
Voilà, je n'étais pas emballé au départ j'avais repris espoir et puis en fait non.