Christopher Walken, Christopher Walken, Christopher Walken; oui si je répète 3 fois ce nom c'est que cet acteur, l'un des plus oublié du cinéma américain nous livre une performance envoûtante. Le genre de performance dont on se souviens longtemps après, tout dans la subtilité, dans la sobriété, une performance de maître pour un personnage dérangeant. On se souvient encore de l’élégance de ses costumes italiens et de son charisme captivant lorsqu'il décrit son père.
Si bien que le climax du film repose beaucoup sur lui. Ensuite, plus le film progresse plus Helen Mirren nous livre aussi une performance mystérieuse très réussis. Quant à Natasha Richardson elle est aussi au diapason, un charme jubilatoire, par contre Rupert Everett est un peu en dessous des 3 acteurs susmentionnés.
Si le film fonctionne si bien, il le doit uniquement en plus du jeu des acteurs à son atmosphère, où l'on sent poindre un certains malaise perpétuel. En cela la BO, presque arabisante par moment, plonge les héros au cœur de Venise, qui semble être un endroit qui leur semble étranger. Ensuite, une attirance se développera avec entre les 2 couples. Dont le deuxième couple susmentionné ne sait pas trop pourquoi il est attiré, c'est plus fort qu'eux. En cela la fin est vraiment le pic du film, même si je trouve que ça manque un peu de réalisme.