Eureka
6.7
Eureka

Film de Lisandro Alonso (2023)

si on s'endort pas y a un truc qui se construit brique après brique

j'étais trop fatigué en entrant dans la salle pour réussir à m'immerger dans le film, du coup pendant longtemps je me suis surtout fait chier, et je luttais contre mon propre sommeil.


La seule réflexion que je me suis faite, c'est que quelque chose me faisait penser à la saison 3 de Twin Peaks. Sans doute dans la façon déliée de proposer des situations souvent étranges qui ne se répondent pas vraiment, mais dont on sent bien qu'elle ne sont pas gratuites, et avec un rythme lent et peu de dialogues.


Puis, à la fin, je me suis dis que dans chaque segment du film il y avait quelque chose à entendre sur l'Amérique, la colonisation, le traitement des populations amérindiennes au fil des âges.


J'ai rien de plus précis en tête parce que j'ai été trop peu concentré pendant le visionnage, mais re-visionner le film en ayant un peu plus en tête les thématique qu'il aborde serait sans doute pas mal. Surtout qu'il a une façon élégante, ultra-simple, dénudé, de les traiter. C'est quasiment anti-verbal, anti-démonstratif

Arkle-Schmarkle
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes films vus en 2024 et Les meilleurs films de 2024

Créée

le 13 mars 2024

Critique lue 38 fois

Arkle-Schmarkle

Écrit par

Critique lue 38 fois

D'autres avis sur Eureka

Eureka
Cinephile-doux
6

L'exploitation de l'homme

Le constat était valable pour son long-métrage précédent, Jauja, et il l'est tout autant avec Eureka : pour tenter d'apprécier un film de l'Argentin Lisandro Alonso, il vaut mieux être en bonne forme...

le 2 juil. 2023

7 j'aime

1

Eureka
Aude_L
3

Encéphalogramme plat.

2h10 à regarder une femme assise à une table, qui respire (la femme, pas la table), "fin". On caricature, bien sûr, mais le ressenti est sincère : on a cru mourir d'ennui. On n'a pas saisi...

le 31 mai 2023

4 j'aime

Eureka
s0phistication
9

Cinéma anti-colonial

Pour introduire ce film je pars d’une lecture : La colonisation n’est pas une métaphore de Eve Tuck. Un triptyque nous donne l’itinéraire d’une envolé qui doit systématiquement passer par la...

le 1 mars 2024

3 j'aime

Du même critique

Le Dernier des Juifs
Arkle-Schmarkle
7

chaud de revoir l'acteur principal dans d'autres projets

le film entier tient sur la performance de l'acteur principal qui est excellent, le mec est complètement bizarre, sa voix est marrante, ses mensonges inutiles sont drôles, tout le monde le trouve...

le 5 févr. 2024

7 j'aime

Le Ciel rouge
Arkle-Schmarkle
7

c'est sympa d'être détestable

Pendant un bon moment je ne comprenais pas bien l'intérêt de nous montrer un personnage principal aussi peu aimable. Ce Léon est systématiquement infect ou au mieux un peu chiant avec son meilleur...

le 7 sept. 2023

6 j'aime

Killers of the Flower Moon
Arkle-Schmarkle
6

Oui, et ?

mais était ce bien nécessaire ?Je ne trouve pas de défaut flagrant au film, mais à peu près rien ne m'a marqué non plus. Tout est fait avec une forme de froideur ou en tout cas de distance, qui fait...

le 23 oct. 2023

3 j'aime