C'est sûr que mélanger tout et n'importe quoi assure toujours d'être original. Au demeurant être original n'est pas un gage de réussite ; surtout quand cette originalité vient du fait d'avoir mélangé tout et n'importe quoi ... :/


Ce film c'est un peu avoir mélangé dans un mixer tous les ingrédients qu'on avait en tête ; et que ce qu'on avait en tête n'était en soi pas très imaginatif (et les ingrédients pas de bien bonne qualité). C'est sûr que le résultat est "surprenant", mais de là à dire que c'est satisfaisant y'a un monde ...


On invoque donc ici ce "multivers" absurde, ridicule et incohérent façon Marvel, où tout enjeu dramatique s'évapore de lui-même sous le poids de l'inconséquence (tout et n'importe quoi peut arriver, donc quelle tension ou émotion peut-on ressentir face à quelle situation que ce soit ?).


Le concept se veut un prétexte à déchainer une action débridée, mais même sur ce point je suis resté largement sur ma faim devant des scènes à la chorégraphie bien trop visible et vraiment trop artificiellement exécutée (bien trop souvent les personnage se projettent en arrière alors que le prétendu coup qu'ils sont censé avoir reçu ne les a pas du tout touché, euh ......). Et c'est même pas bien original sur ce point, ni très débridé en fait.


C'est un peu plus réussi en terme de fantaisie visuelle, notamment grâce aux extravagances de l'antagoniste principale.


Le film se veut aussi enrobé d'une tonalité humoristique qui n'a fonctionné que très peu sur moi, qqs sourires à qqs moments, mais plus souvent des soupirs dans la majorité des situations platement bébêtes qui se veulent burlesques.


Et puis globalement beaucoup de déjà vu en fait, dans des d’œuvres autrement plus marquantes, originales et abouties.


Le final s'en sort un peu mieux à mes yeux en réussissant à être un peu émouvant et à justifier pas trop mal le déroulé des péripéties, suivant une réinterprétation symbolique ; mais (outre les bons-sentiments lénifiants que cela invoque) difficile de ne pas se dire "euh ... et donc, tout ça pour ça ??...".

Nival
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le 8 janv. 2025

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Nival

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