Vin, plus il vieillit, plus il est bon...
N’en déplaise à certains cinéphiles d’art et d’essai, le genre « film d’action bourrin et décérébré » est un genre a part entière qui a, certes, son public d’ados pré-pubères élevés à la Franck Dubosc, mais aussi son public de fans nostalgiques élevés aux Vandamme ou Schwarzy. Et surtout, aussi léger que le genre puisse être, il demande un certain savoir-faire et rares sont les réalisateurs qui ne s’y sont pas cassés les dents.
On va passer l’excuse, grosse comme les biceps de The Rock, pour réunir l’équipe et passer directement à la question existentielle qui vous taraude depuis que vous avez visionné Fast and Furious 5 : Ont-ils fait plus bourrin que la scène du coffre ?
Eh bien non, malheureusement ! Aussi bourrines soient les 2 grosses scènes d’action (Une avec un tank et l’autre, un avion) elles manquent de spontanéité et on a l’impression qu’elles ne font que remplir le cahier des charges des producteurs. Attention, je ne dis pas qu’elles ne sont pas efficaces, bien au contraire ! C’est juste qu’elles ne surprennent personne. Elles sentent le réchauffé. Mise à part la fameuse scène du pont qui restera sûrement culte !
Sinon, les bastons au corps à corps sont sur-découpées, on ne comprend pas ce qu’on voit. C’est dommage parce que la bonne idée du film est d’avoir choppé Joe Taslim du film The Raid pour mettre un peu de baston digne de ce nom. Mais son rôle est bien trop effacé et sa seule scène d’action, bien trop anecdotique.
Une demi-déception, donc, mais qui n’enlève en rien le bien que je pense du film. Surtout qu’ils annoncent un Fast and Furious 7 dantesque avec un Jason Statham en méchant très méchant, shooté par l’excellent James Wan. Et ça, ça donne furieusement envie !