Critique écrite initialement en février 2019 après ma découverte du film
Après le cinquième épisode dont j’ai dis à quel point, je l’ai trouvé réussit, il fallait faire encore plus fort, il fallait que la saga m’impressionne encore plus, me prenne aux trips encore plus.
Et ce n’est pas vraiment ce que Chris Morgan (seul scénariste de la saga depuis le 3) n’as fait. Pour faire simple : je l’ai trouvé trop cruel. A commencer par des scènes de bastons récurrentes (alors que la saga est plutôt légère de ce côté là habituellement), particulièrement celle sadique entre le chintoc’ et Roman et Han, ainsi que le sadisme du méchant, qui n’hésite pas à écraser des gens dans leurs voitures avec son tank, et pour finir Jason Statham (d’habitude dans des rôles positifs)
qui tue Han à Tokyo avant de le faire exploser.
C’est ce que j’appelle de la surenchère. Bon Chris Morgan, à sûrement eu la trique en écrivant les scènes de bastons entre Letty et Riley (deux femmes) mais à deux moments particuliers du film, qui agissent juxtaposés en reflet (les deux femmes passent réciproquement de gentille à méchante). Le méchant, j’allais oublier, sadique, dans la course poursuite, avec sa voiture très particulière, qui fait projeter et se planter les voitures de nos héros.
Ce sixième opus veut clairement régler certaines choses : Letty est de retour, dans cette famille de substitution et Dom veut tout faire pour la récupérer comme négocier avec le méchant dans une scène de discussion philosophique manichéenne, mais plutôt bien filmée à Londres.
En se concentrant sur les personnages (pas forcément une mauvaise chose) et sur les bastons, Morgan en oublie les courses de voiture, en oublie de se renouveler, même celle finale de treize minutes, sur une piste d’atterrissage, de nuit, est assez brouillonne.
Justin Lin semble être fatigué (c’est d’ailleurs son dernier opus, avant de reprendre la saga tout bientôt) car il n’expérimente plus, nous impressionne plus avec ses mouvements de caméras.
Avec une excellente chanson d’ouverture sur un générique qui est une rétrospective de la saga, je m’attendais vraiment, et après le sublime du précédent opus, à quelque chose de vraiment fort.
Et à vouloir trop en faire, Morgan, se plante complètement, avec son méchant et ses sbires trop cruels.