L’enfer donne à voir son entrée, et cette entrée s'appelle *le spectacle*. Et puis il y a la mort par l’effacement, aussitôt découvertes ses fresques qui décident peut-être elle-mêmes de s'effacer, comme le film cherche cette humilité aussi, débordé par la matière dantesque qui le nourrit, demandant presque son apocalypse prochaine.
Émotion magnifique de cette comtesse et de son monde perdu accueillant ce défilé inspiré par un équilibre parfait d’insolence et de compréhension intime de la catholicité romaine - et cela a encore à voir avec le spectacle et l’enfer, dont la mort est le point commun, présente dans le défilé comme partout dans le film.
La logique des enchaînements dans une certaine destruction de sa logique, à l’image d’une métropole bigarrée, bruyante où le lien entre tout ce qui s’y passe dépasse la compréhension d’un individu seul et qui se laisse dépasser, envoûter, emporter dans le vacarme, et tant pis si c'est pour l'enfer, car cela s'appelle *le spectacle*. Pas un spectacle méprisé ou méprisable qu'une morale ou une philosophie réprouve, mais un spectacle comme le sel de la vie et du cinéma. Ce n'est pas donné à tout le monde de le transmettre comme tel.