Impressions fugaces
Au final, c’est le même sujet que les Idiots. Là au lieu de jouer aux débiles, une société secrète décide de se retrouver pour se battre à mains nues dans des combats de chiffonnier ("quand on est au plus bas, on a plus rien à perdre" ). Le film a été attaqué pour ses scènes violentes qui, au final, ne représentent que 20′ sur 2h10. La violence est ailleurs, dans ce portrait cruel de la société de consommation et de l’apparence, et cette culture de la virilité. On n’est pas très loin d' Extension du domaine de la lutte de Houellebecq pour ce même regard désenchanté et cynique. Fincher est aussi en grand manipulateur et sa mise en scène est carrément virtuose.