Je viens de visionner l'adaptation du roman de Jean Teulé Fleur de Tonnerre.
Il y a clairement des oeuvres qui ne soufrent pas d'être adaptées, qui ne peuvent pas être adaptées à l'image qui bouge.
Malgré un joli casting globalement, des paysages fabuleux, indiscutablement, une histoire magnifiquement terrifiante, chaque élément de la phrase (métaphore du film) est un bijou, mais le résultat est catastrophique. Lent, mou, poussif, pénible, même les meurtres sont atones, on ne retire rien de la psychologie du personnage. Claude Chabrol aurait peut-être pu en faire une relecture intéressante.
Parce que je n'aime pas dire trop de mal, je finirai sur cette citation tirée du Livre 3 Episode 10 L'Ankou de la série KAAMELOTT : "Cette nuit* au moins, on sait pour qui il vient".
*nuit signifiant ici dans mon propos le moment du visionnage