Remake du film « Monte-là-d’ssus », sortie en 1961, Flubber raconte la même histoire avec un environnement et des effets mis au gout du jour. Globalement, j’ai préféré cette version à l’ancienne, mais ce n’était pas non plus une expérience exceptionnelle.
L’histoire n’ose aucune réelle nouveauté, le rythme est soigné, bien plus que dans le film de 61. Les effets spéciaux sont convenables. Les personnages sont agréables, j’ai surtout apprécié Weebo le robot. Robin Williams est satisfaisant, je n’en dirais pas autant des antagonistes, trop décevants. Le caractère vivant apporté au Flubber est aussi intéressant qu’inabouti. Je trouve que l’idée n’est pas suffisamment exploitée, c’est le véritable point noir du film. J’aurais aimé voir les petites choses vertes prendre part à l’action et s’exprimer davantage.
J’avoue que je m’attendais à mieux, le spectacle n’est pas très bien maitrisé, mais le résultat reste divertissant. En comparaison aux autres navets produits par le studio la même année, « Flubber » fait office de chef d’œuvre, mais d’un point de vue plus objectif, il n’en demeure pas moins un film facile, qui manque d’intention et qui concrètement est seulement sympathique.