Bien que cela soit totalement involontaire, j'ai pris l'habitude depuis maintenant quelques temps de conclure l'année sur un mauvais film, et 2014 n'échappe pas à la règle. J'ai beau mal connaître la bande-dessinée, je crois savoir que celle-ci était connue pour son irrévérence et son côté « poil à gratter ».
À Hollywood, « Garfield » est juste devenu un gros lourd, parvenant à nous faire sourire par quelques répliques, mais ne pouvant rien contre un scénario d'une indescriptible pauvreté et d'une réalisation formatée au possible (il faut croire que « Le Royaume des voleurs » restera une heureuse exception dans la filmographie de Peter Hewitt), le tout avec un sens visuel décadent, dans un esprit finalement très consensuel et familial, à peine masqué par l'aspect peu gracieux de notre chat dodu.
Il faut dire que l'humour est au ras des pâquerettes et ne permet jamais d'amener le personnage à un niveau correct, celui-ci s'avérant juste désagréable et grossier, ce qui est évidemment plus qu'insuffisant pour tenir près de 80 minutes. Huit ans avant « Les Schtroumpfs », la machine à formater « made in USA » faisait donc déjà des ravages, avec cette fois en victime expiatoire le héros créé par Jim Davis en 1958. À fuir !