Dans la campagne normande, Martin (Fabrice Lucchini), ancien cadre d'une maison d'édition parisienne à repris la boulangerie de ses parents, mais reste passionné de littérature. Aussi quand un jeune couple d'anglais portant les noms de Charles et Gemma Bovery (Jason Flemyng et Gemma Aterton) vient s'installer dans la maison d'en face, Martin est comme halluciné, les personnages de Gustave Flaubert, son auteur favoris, viennent à sa rencontre. Ce ne serait rien, si Hervé de Bressigny (Nils Schneider) le jeune fils du châtelain local n'était pas en vacances seul, dans le château familial. Sous ses yeux ébahis Martin voit se produire "Madame Bovary" de son auteur fétiche.



"C'est énorme" comme ferait Laurent Gerra prenant la voix de Fabrice
Lucchini



.


Je ne connais pas l'oeuvre de Flaubert, mais je pense qu'en dehors des libertés qu'elle s'est accordée, en particulier sur la fin Anne Fontaine reprend assez bien le roman, avec un angle légèrement différent. Néanmoins et même si je ne connais pas l'histoire je pense que la réalisatrice aurait pu tirer davantage de son film, en lui donnant un ton plus dramatique. Ce n'est pas le seul grief que je fais à sa réalisation. Je trouve que le film manque de rythme, en particulier certains passages. De même, comme dans "Alceste à bicylette", je pense que le côté exubérant de Lucchini aurait dût être davantage exploité, car le film parle de littérature, en particulier d'un auteur dont il me semble que Lucchini est lui même féru. Gemma Aterton qui tient le premier rôle féminin manque d'intensité dans son jeu. Quand à Nils Schneider je l'ai trouvé convaincant, même s'il lui manquait un petit je ne se sais quoi pour être parfait dans son rôle.


Il est dommage que le scénario intéressant, les acteurs bien choisis n'aient pas été davantage poussés, cela aurait put en faire un bon film comme je m'y attendais. Après avoir vu "Alceste à bicylette" qui m'a déçu je m'attendais à ce que ce nouveau film avec Lucchini et dans la même veine, soit meilleur. Meilleur il l'a été, mais loin d'être exceptionnel à mon grand regret.

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le 14 juin 2017

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Joachès

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