Alors que les yeux de Youdjeen s'habituaient au brouillard des cigarettes et des miasmes tourbillonnant des cigares, il aperçut une femme vêtu de serge, ses gants grimpaient telle une vigne sur ses bras naturellement blanc ivoire, maintenant rougit par le baiser du soleil comme une trouvaille rupesante cachée au fond d'une conque discerner tout d'abord par un zoologiste déconcerté devant cette promesse d'un rose précieux. C'était là ses bras, mais ce fut ses yeux qui lui coupèrent le souffle et firent que son cœur batte la chamade. Bleus ils étaient en dépit des virevoltantes vapeurs pompeuse des Chesterfields et l'arrogance des Locisfields, il vit que ses yeux étaient bleu au delà du bleu, comme l'océan, plus bleu que bleu. Un bleu dans lequel on nagerait pour toujours sans que jamais ne nous manque le rouge d'un camion de pompier ou le jaune d'un épis de maïs. Par delà l'abyme de cette pièce, ce bleu, ses yeux le dévorèrent puis regardèrent plus loin sans jamais le voir. Jamais il le verrait, ça il en était sûr. C'est à ce moment que Youdjeen réalisa ce que les poètes avaient écrit pendant toutes ses années. Les errances esseulée ou perdue de toutes ces âmes qui étaient maintenant devenu ses frères. Il sût que cet amour ne serait jamais sien, il tomba si vite amoureux d'elle que personne dans la pièce n'entendit le son du souffle lorsqu'il s'effondra de l'éclat de son cœur brisé. Le silence était total mais sa vie anéantie.
J'ai adoré ce passage, je l'adore tout autant que Thomas. C'est un homme franc, direct, talentueux et passionné. Il est entier dans tout ce qu'il entreprend, il ne fait pas semblant lorsqu'il parle. Je n'ai clairement rien à dire sur cette réalisation.
L'amitié entre l'écrivain et son éditeur en est presque abusive. Tout mettre de coter, y compris vie de famille et personnelle, pour pondre deux chefs d'œuvres. N'était ce pas trop peu de temps perdu? Perdue pour avoir l'opportunité d'écrire d'autre romans plus abusive que les deux précédents? Je bafouille un peu mais c'est compréhensif. La perte de Thomas est tellement inattendu, soudaine et non-préparé. On aurait tendance à ce dire que rien n'est fait par hasard, je ne suis pas de ceux qui croient à ça mais lorsqu'on apprend que l'hôpital dans lequel est diagnostiquer Thomas est le même où son père y a laisser la vie, le titre de son premier livre est vite révélateur.
C'est un très très bon film.