Avouez que c'était une vraie curiosité : Hollywood s'attaquant au dérèglement climatique sous forme de blockbuster, le tout soutenu par un casting relativement conséquent : après tout, pourquoi pas ! Malheureusement, et surtout très logiquement, ces « louables » intentions ne font pas long feu : une fois la sympathique (mais lourdaude) introduction passée, la question écologique ne sera qu'un détail au milieu d'un déluge d'effets numériques, plutôt convaincants (notamment spatiaux, et beaux décors concernant la station) mais tournant rapidement à vide tant le fond est indigent.
Personnages stéréotypés, conflits fraternels, explications scientifiques aussi risibles qu'incompréhensibles, ennemi d’État que l'on devine dès la première minute et au raisonnement pour le moins étonnant... On sent vraiment le truc au rabais, fait à l'arrache histoire que le projet voit le jour. Surtout, alors qu'on se dirigeait
vers une fin mélodramatique mais à peu près potable, vla ti pas qu'on nous sert un bon gros « happy end » aussi grotesque qu'improbable,
s'ajoutant déjà à une longue liste de situations hautement improbables.
Du coup, si ce n'est le beau visage d'Alexandra Maria Lara et de ne m'être finalement pas trop ennuyé, difficile de sortir de ce spectacle pseudo-progressiste autrement qu'avec un sourire moqueur, et tant pis pour
le gentil discours humaniste de la fille du héros
en guise de conclusion. Dispensable.