Une maison où même un démon demanderait son bail de résiliation
Tout commence avec une baraque glauque, héritée comme un cadeau empoisonné. Déjà, une maison qui semble sortie d’un album de Marilyn Manson, ça sent pas bon. Ajoute à ça une première nuit où des tarés débarquent pour foutre un bordel pas possible, et t’as compris que t’es mieux chez toi, même avec tes voisins relous.
Des méchants bien gratinés
Si t’aimes les tueurs flippants, tu vas être servi. Ici, pas de beau gosse à la Dexter ou de génie du crime stylé à la Hannibal. Non, juste deux dégénérés qu’on dirait échappés d’un asile où on élève des sociopathes à la bave de crapaud. Ça frappe, ça traumatise, et surtout, ça laisse des séquelles qui te donnent envie de brûler ton doudou.
Pascal Laugier, roi du malaise
On le savait déjà capable de nous filer la gerbe avec Martyrs, mais là, il remet une pièce dans la machine du malaise. C’est pas juste de la peur, c’est de la terreur profonde, celle qui s’infiltre sous ta peau comme un mauvais souvenir qu’aucune thérapie ne pourra effacer. La mise en scène est aussi soignée que vicieuse : chaque plan transpire l’angoisse.
Des héroïnes qui dégustent
Ici, pas de super-héroïnes badass façon Ripley ou Sarah Connor. Juste des gamines paumées qui vivent l’enfer sur terre. Beth s’évade dans l’écriture, Vera, elle, sombre dans une folie qui ferait passer le Joker pour un mec équilibré. Si t’espérais un film où tout finit bien, autant te spoiler direct : ce n’est pas un Disney.
Conclusion : L’angoisse incarnée
Ghostland, c’est le genre de film qui te fait regretter d’avoir regardé un film d’horreur seul. Chaque scène suinte la peur, la tension est insoutenable, et tu ressors avec un respect infini pour ta vieille lampe de chevet qui t’éclaire la nuit. Si tu veux flipper comme jamais et tester les limites de ton mental, fonce. Sinon, reste avec ton petit Shining, ça suffira.
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