Une femme hérite de sa tante une vieille maison qu'elle va occuper avec ses filles. Cependant, leur tranquillité va être chamboulée par l'intrusion de deux personnes qui vont leur laisser des séquelles physiques et morales importantes au point que leur futur est incertain, quand les filles deviennent adultes.
A l'instar du duo Bustillo & Maury, Pascal Laugier est incontestablement un réalisateur passionnant quand il parle de cinéma, de cinéma, de ses films, mais à chaque fois que je vois ce qu'il fait, ça me tombe un peu des mains, car souvent les ficelles narratives se voient un peu trop.
Pourtant, Ghostland parle des conséquences d'une agression de manière originale, car il se base beaucoup sur un twist que je ne peux pas dévoiler, mais que j'ai découvert assez rapidement sur un plan idyllique en comparaison du reste. Car tout n'y est qu'horreur, putréfaction, dégout, violence, gore, et sur ce fameux plan, je me disais que la cassure était trop nette pour être réellement surpris. C'est dommage car la grande surprise du film est dans son interprétation, en particulier la mère jouée par Mylène Farmer que je trouve très convaincante, car elle révèle un côté violent que je ne soupçonnais pas et les décors y sont réussis.
Quelque part, avec un peu de provocation, je crois que le film de Laugier que je préfère est son making-of sur Le pacte des loups, une véritable plongée avec un point de vue sur des coulisses. Là, c'est clairement osé de jouer quelque part sur la temporalité, mais ça ne marche pas vraiment à mon sens.