Mieux vaut se fier à la ringardise de l'affiche de ce (télé)film qu'à sa réputation pour le moins usurpée, et qui ne traduit qu'une chose : il est définitivement très difficile de trouver des bons films de loup-garou. En l'occurence, le seul qui trône dans ma DVDtek (en cours d'édition), Le Loup-garou de Londres, surclasse définitivement ce teen/college movie aux intentions pourtant très louables, où l'on parle frontalement et métaphoriquement (mais avec les TRES gros souliers) des règles, des MST, de la fraternité, de premières amours, bref des affres de l'adolescence.
Mais rien ne fonctionne narrativement, qu'il s'agisse du lien indéfectible entre les deux soeurs (la pose outrageusement renfrognée de B. exaspère dès les premières minutes et n'arrange rien), brisé en un claquement de doigts par le premier bellâtre qui traîne, ou d'une première scène d'attaque qui joue la carte de la confusion sous prétexte de ne rien montrer de son monstre.
Bref, pas de quoi se réveiller une nuit de pleine lune. Et à ce petit jeu, autant se voir le sympathique (à défaut d'être révolutionnaire) Vampire humaniste cherche suicidaire consentant.