𝐺𝑜𝑑𝑧𝑖𝑙𝑙𝑎 2000 tente de raviver la flamme de la célèbre franchise japonaise, mais pâtit d'un rythme lent et d'une narration parfois redondante. Les dialogues se contentent souvent de répéter ce que l'image montre déjà, étirant inutilement certaines scènes et affaiblissant l'ensemble. Cependant, la réalisation offre par moments des éclats de brillance, capturant avec efficacité le gigantisme du roi des monstres. La confrontation avec Orga, bien que brève, apporte un dynamisme rafraîchissant qui rompt avec la monotonie du récit. C'est dans ces rares moments que l'on retrouve la magie qui a fait la renommée de la saga, mais ils restent malheureusement trop sporadiques pour compenser les longueurs du film.
Les effets spéciaux, bien que datés par rapport aux standards actuels, parviennent tout de même à susciter un certain émerveillement. L'utilisation de maquettes et d'effets pratiques confère au film un charme rétro indéniable, rappelant l'essence des classiques du genre kaiju. Le design de Godzilla est également un point fort, avec des traits plus menaçants et une présence à l'écran qui continue de fasciner malgré les limites techniques. Ces éléments contribuent à maintenir l'intérêt du spectateur, même si le scénario peine à soutenir cette ambition visuelle. En fin de compte, 𝐺𝑜𝑑𝑧𝑖𝑙𝑙𝑎 2000 oscille entre nostalgie et maladresse, offrant quelques instants de grandeur au milieu d'un ensemble inégal.