J'ai rarement vu des films aussi zinzins que celui-ci, et c'est ce qui me plaît. A ce niveau là, ça ne peut être qu'assumé.
Les bêtises et l'action s'enchaînent avec rythme, empêchant l'ennui alors que Godzilla ne se pointe qu'après une heure et semble passer au second plan dans ce film-hommage. Hommage non pas au premier film, mais plutôt aux Godzillas de la fin des années 60 et des années 70, ceux où le monstre était devenu l'ami des enfants. Ce qui explique que Godzi utilise le catch pour se débarrasser de ses ennemis, souvent plus ridicules les uns que les autres (l'équipe B a été mise à l'honneur) dans des combats malgré tout bien fichus techniquement.
A ne pas louper : L'humiliation du Godzilla de Roland Emmerich, vaincu en 20 secondes !
Les séquences avec les humains gardent notre attention grâce à leur folie furieuse, que ce soit par le scénario cinglé ou les scènes d'action chtarbées qui nous permettent de voir qu'au Japon aussi, Matrix, ou plutôt ses imitateurs, ont fait des ravages. Mais le meilleur perso n'est pas le héros aussi surpuissant qu'inintéressant, c'est le costaud moustachu ne causant pas un mot de japonais. Je ne sais pas ce qu'il fout là, mais je l'adore.
Bref ça ne vole pas haut, mais c'est très divertissant !