Cette Série B (voir Z) est assez unique en son genre dans le paysage cinématographie français
Avis aux amateurs de monstres en caoutchouc ou interprétés par des acteurs grimés dans d'immondes costumes, de villes reconstituées en maquettes et d'explosions à tout va (de décors en carton et en mousse), ce film est fait pour vous ! Godzilla final wars (2005) recycle ce qui a déjà été maintes fois réalisé au Japon, Godzilla est une véritable institution en Asie, comme en atteste la vingtaine de films dérivés du célèbre monstre (il s'agit de la 29ème version !). Budgété à environ 2 milliards de ¥ (soit l'équivalent de 18 millions d'€), on est véritablement devant une œuvre de grande envergure, destinée aux fans de la première heure. 120 minutes durant lesquelles le film est clairement divisé en deux parties, la première se concentre sur la guerre menée entre humains et extraterrestres, la seconde partie quant à elle se focalise essentiellement sur Godzilla (appelé à la rescousse pour venir en aide aux humains) et autres monstres tous plus bizarres et improbables les uns que les autres.
Si les interprétations s'avèrent souvent approximatives, on pourra toujours s'amuser à voir Godzilla faire des prises de catch avec les autres monstres. Réalisation kitch, décors relativement laids et qualité photo reléguée au second plan, pour les non initiés, armez-vous de patience, car cette Série B (voir Z) est assez unique en son genre dans le paysage cinématographie français, on peut donc féliciter Pretty Pictures de nous l'avoir distribué dans l'hexagone.
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