GoldenEye signe le renouveau de la franchise avec un nouveau James Bond, campé par un Pierce Brosnan efficace. Le film est sympa, c’est en tout cas celui qui m’a le moins ennuyé, même si la dernière demi-heure m’a endormie. Il faut dire que je ne comprends pas cette habitude des deux heures automatique, ce que le film a à nous raconter pourrait rentrer dans 1h30, et ce serait carrément moins chiant. Ce n’est pas grave, ça passe quand même.
J’ai bien aimé l’ambiance de ce film, mais je regrette les poncifs de la saga. Par exemple, la course poursuite en ouverture est complètement éclatée. Bond conduit comme un bâtard sur la route pour épater la gent féminine. J’ai trouvé ça navrant. Certaines scènes d’action manquent de crédibilité (le tank qui dérape dans les virages, non mais n’importe quoi…). Quelques effets spéciaux font pitié, avec notamment l'emploi de maquettes miniature qui peinent à jouer les trompe-l'oeil.
Côté casting, j’ai bien aimé Sean Bean et Izabella Scorupco. La musique du film n’est pas exceptionnelle (si l’on excepte la chanson du générique iconique). Les dialogues sont un peu gonflants, et je ne parle même pas des punchlines à la con.
Malgré tous ses défauts, le film se laisse visionner avec paresse. La franchise n’est pas ce qui me régale le plus, mais ce GoldenEye se classe dans le haut du panier. Pour autant, six étoiles suffisent, car c’est un spectacle qui demeure très ordinaire (surtout lorsqu’on s’est tapé tous les James Bond jusque là).