Elephant men
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Good Morning Babilonia est un mélange aigre-doux de bon et de moins bon. Mais n'est-ce pas la recette de tout bon yaourt ? À l'inverse de mes métaphores, le film est loin de démarrer sur les chapeaux de roue, occupé qu'il est à essayer de rendre comestible le mélange d'intimisme italien avec le côté western et grand spectacle des États-Unis. Il y a comme une certaine pudeur à révéler l'un à l'autre, et c'est dans la résignation à le faire que le film va se dévoiler magnifiquement timide.
Il avance du coup avec prudence, au point qu'on n'a plus l'air d'être dans les années 1980 du tournage, mais une large décennie auparavant au niveau de la technique. Cela ne tombe pas trop mal puisque l'histoire se passe pendant la Première Guerre mondiale, ce qui est encore longtemps avant cela, d'autant que l'époque est super bien recréée. C'est simplement qu'on regrette parfois la petitesse des moyens, et qu'on aurait aimé être là pour leur donner ce qu'il fallait. Le plan fixe sur un simili-décor censé représenter New York à travers un hublot, complété par un autre plan fixe sur ledit hublot dont on ne doute pas qu'il est un tout petit élément de studio, c'est triste à voir, et cela jure avec le soin apporté au reste du tournage américain.
Au deuxième degré se jouent d'innombrables métaphores que l'esprit poète aura joie de dénicher, d'autant qu'elles ne sont guère cachées. Les personnages principaux évoluent dans une insouciance attendrissante qu'on se surprend à considérer comme acquise, mais cet effet est rompu à la fin pour se transformer en une magnifique catharsis, élevant (presque) l'œuvre à l'insu du spectateur au rang d'épopée d'une vie (sans vouloir contraster, citons comme exemple le chef de file du genre, Forrest Gump). Un véritable ensemble de chrysalides qui toutes éclosent pour le mieux.
Créée
le 8 avr. 2018
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