Résumé : En quête du cadeau idéal pour son fils, un père découvre un Mogwai, une créature adorable régie par trois règles strictes. Lorsqu'une de ces règles est enfreinte, l'animal se transforme, déclenchant un véritable cauchemar qui plonge la petite ville dans le chaos pendant Noël.
Histoire : Les Gremlins trouvent leurs origines dans le folklore britannique, où ces créatures mythiques étaient réputées pour saboter les avions pendant la Seconde Guerre mondiale. Roald Dahl, célèbre auteur de Charlie et la chocolaterie, a écrit un livre intitulé The Gremlins en 1943. Si Gremlins est souvent perçu comme une œuvre d'horreur, il est aussi devenu un classique de Noël grâce à son intrigue se déroulant pendant les fêtes et ses nombreux éléments festifs, en faisant un incontournable de la saison. Une scène marquante et sombre du film est celle où Kate, incarnée par Phoebe Cates, raconte l'histoire tragique de son père, mort en tentant de descendre dans la cheminée déguisé en Père Noël, une séquence qui a divisé les producteurs, certains la trouvant trop sombre pour un film familial. Stripe, chef des Gremlins, est doublé par Frank Welker, un acteur et réalisateur renommé, célèbre pour ses rôles vocaux comme Fred dans Scooby-Doo et Megatron dans Transformers. Avec ses produits dérivés, dont les peluches Gizmo adorées des enfants des années 80, et un succès inattendu au box-office de plus de 153 millions de dollars pour un budget modeste de 11 millions, Gremlins a solidifié sa place parmi les grands classiques des années 80.
Équipe : Réalisé par Joe Dante (Hurlements), Gremlins est produit par Michael Finnell (L'Aventure intérieure) avec la coproduction de Steven Spielberg. La musique est composée par Jerry Goldsmith (John Rambo) et les effets spéciaux par R.A. McDonald (Superman). Le casting rassemble Zach Galligan, Phoebe Cates, Hoyt Axton, Frances Lee McCain, Corey Feldman et Keye Luke.
Avis : Inspiré d'une vieille légende, Gremlins fut l'un des grands succès de 1984. Situé durant Noël, le film mêle fantastique et horreur totale, avec des effets visuels marquants et un univers fascinant. Ambitieux et audacieux, il reste une œuvre phare et une référence du genre.
Critique : Gremlins débute avec le logo Warner qui introduit une ambiance de superproduction et une quête intrigante : celle d’un cadeau idéal trouvé dans Chinatown. Cette introduction captivante pose les bases d’une aventure fantastique où les belles images permettent de découvrir une mystérieuse créature. Les liens entre le personnage principal et la créature se construisent dans un style de comédie qui glisse habilement vers une atmosphère fantastique et inquiétante. Les règles strictes associées au Mogwai ajoutent une tension palpable, tandis que la folie des effets visuels de Noël apporte un contraste radical avec le début du film.
La narration prend un tournant dramatique lorsque l'une des trois règles n'est pas respectée, déclenchant une multiplication des créatures au comportement chaotique. Les mécanismes divertissants se transforment en scènes de violence marquées par des effets terrifiants, accentuant l’intrigue autour des Gremlins infernaux. Le rythme dynamique pousse les relations entre les personnages à s’intensifier, tandis que l’aventure bascule dans l’horreur. L'affrontement sanglant des monstres marque une montée en tension spectaculaire, et la chasse au survivant devient un pivot central d’un récit captivant qui mêle comédie, fantastique et horreur.
La réalisation dynamique et audacieuse de Joe Dante assure un spectacle visuel remarquable, porté par des idées originales et une mise en scène puissante. L’attaque finale, avec une armée de monstres envahissant la ville le soir de Noël, plonge le spectateur dans un chaos démesuré et bien orchestré. Malgré quelques incohérences, la montée en puissance de l'action et la combinaison des genres font de Gremlins un film marquant, qui transforme l’univers de la ville en un véritable enfer. Le dénouement explosif offre une conclusion mémorable à cette aventure unique, consolidant la place du film dans le genre fantastique et les classiques des années 80.
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