Un scénario qui dégouline de bons sentiments avec une fibre écolo encore plus présente que dans le p
Suite à l'énorme succès rencontré par le premier opus (2006), qui avait pour la petite anecdote obtenue l'Oscar du Meilleur film d'animation, il était inévitable qu'une suite ne voit pas le jour, manque de chance pour Warner, le film a fait un flop et c'est le porte-monnaie qui va en souffrir le plus (le budget du film a grimpé jusqu'à 130 alors que le précédant était d'environ 85 millions de $). Au final, qu'est-ce qui ne va pas avec Happy Feet 2 (2011) ? On pourrait déjà citer le scénario, qui dégouline de bons sentiments avec une fibre écolo encore plus présente que dans le précédent opus, des personnages exaspérant à commencer par l'oiseau suédois ou le chef de la seconde tribu (celui qui porte un gilet en laine). Le fait d'avoir utilisé à outrance des séquences musicales sur lesquelles les manchots se mettent à danser finissent-elles aussi par ennuyer (les voir faire des claquettes, on a assez donné avec le premier volet), en fin de compte, la magie ne parvient jamais a opérer. A noter aussi l'utilisation de personnages totalement inutiles comme les krills, le plancton dont raffolent les baleines (les espèces de crevettes). Ces derniers, en pleine quête personnelle décident de se révolter afin de ne plus être les victimes de la chaîne alimentaire, l'ennui, c'est que l'on se contrefout de leur état d'âme. A signaler tout de même, une très belle qualité d'animation, que ce soit au niveau de la motion capture, de l'esthétique, de la fluidité, des couleurs ou des textures.
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