Samuel L. Jackson est l’un des acteurs afro américain les plus populaires aux Etats Unis, reconnu pour sa « cool attitude », il enchaîne les films plus ou moins bons mais laisse toujours une image positive grâce à une interprétation solide. Dans Harcelés, il montre son côté obscur en devenant un voisin très voire trop encombrant…
Difficile de ne pas rester insensible devant Harcelès. Certes, vous me direz le scénario est classique… Un voisin qui n’est pas très content de voir ses nouveaux voisins arrivés dans le quartier… en plus, pas de chance pour eux, tout ce qu’ils font n’est pas en phase avec la morale de ce fameux voisin qui est en plus l’un des flics les plus respectés de sa ville.
Cependant Harcelès n’est pas aussi classique qu’il en a l’air… Car derrière cette méchanceté se cache une histoire qui provoque chez ce personnage une haine envers les couples mixtes c’est à dire Blanc Noir. Devant cette situation insupportable pour lui il va tout faire pour leur mener la vie. Si au départ, ses agissements ne sont pas violents, ils le deviennent petit à petit jusqu’à l’inévitable, l’impardonnable.
Samuel L. Jackson trouve un rôle taillé sur mesure. Comme dans Jumper, il enfile la veste d’un pourri et je dois avouer qu’il est exceptionnel de par sa stature et sa prestance. Ensuite dans le déroulement de l’histoire, rien de spécial à signaler à part peut être la retranscription des incendies qui ont ravagé les états unis l’année dernière. C’est assez bien choisi et cela permet de faire monter le climat en température jusqu’au dénouement.
Bref, Harcelès ne révolutionne pas le genre, certes, mais Neil LeBute s’en sort très bien et nous livre un très bon divertissement à suspense comme on aime en voir.