Si toute la première partie du film laisse présager le meilleur (tension sèche, représentation claustrophobique des banlieues chics et des bas-fonds de la ville, guerre de voisinage aussi angoissante que réjouissante), le film s'embourbe ensuite dans un thriller psychologique très convenu pour aboutir à un final grandiloquent complètement superficiel. Pire, pour la première fois dans un film de Neil Labute (quoi qu'il n'a pas écrit celui-là), je n'ai trouvé aucune thèse et suis ressorti de la salle en me demandant ce qu'il fallait comprendre, à part "le racisme c'est mal, l'intolérance aussi, et les voisins c'est la plaie". Plutôt maigre.

AlexandreAgnes
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le 31 mai 2016

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Alex

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