Je suis largement partial au sujet de ce film, puisque je crois que c'est avec lui que j'ai découvert que je n'étais finalement qu'un moldu parmi tant d'autre et qui m'a permis de rentrer dans l'une des plus chouettes séries de livres qu'il m'ait été donné de lire.
Pourtant, du haut de mes 21 ans, j'étais largement sorti du public cible de Harry Potter, je n'allais pas particulièrement m'identifier à ce jeune exclu, paria dans sa famille (adoptive). Et malgré cela, la magie a fonctionné. Chris Columbus sait filmer des enfants, et le casting des professeurs est vraiment sympa - Snape est un régal tout du long du film, chacune de ses apparitions en fait un personnage détestable, le méchant parfait, et le rebondissement final est vraiment bienvenue.
On pourra trouver caricaturale la série d'épreuves finales, c'est vrai, mais ça ne gâche pas le plaisir qu'on prend à découvrir, en parfaire harmonie avec son héros, le monde de Hogwart.
La musique est un régal tout du long, le choix de John Williams est le bon, il n'y a aucun doute à ce sujet - mais pouvait-on vraiment en avoir, quand on voit le parcours du compositeur ?
L'ambiance visuelle est également très juste, depuis la morne banlieue de Privet Drive jusqu'à la majestueuse et prestigieuse école de magie.
Tout ce qui fera l'univers cinématographie de la saga Harry Potter est déjà là, Columbus parvient à nous proposer sa vision des livres de J.K. Rowling sans la dénaturer.
Ensuite, je me suis précipité pour lire les quatre premiers volets, en quelques jours.